Ca plane pour moi
I'm the king of the divan. P'tite louloute avec un sparadrap à boire des bières. Et si j'avais un chat, il s'appellerait Splatch, et toc !
Vacances, Victoire, Courtade, Famille, Colmar, Bruxelles, Aurillac : août.
A côté de ça, je ne comprendrai jamais les filles amoureuses. D'autant plus que je les déteste, ça n'aide pas. Celles qui se plient en 4 pour un pauvre connard qui veut les baiser. Ah oui on me dit de ne pas juger, mais lorsque j'en paye les pots cassés, j'estime avoir le droit de juger ces greluches qui croient au Prince Charmant quand je ne crois qu'au Prince Charmeur. Où est donc passé ce qu'on a appelé un temps le féminisme ? Vous savez ce truc où les femmes ont brandi leurs droits. Comme celui de ne pas être obligée de se lever à la même heure que son mec pour lui faire son p'tit déjeuner, surtout quand on ne travaille pas aux mêmes heures. Et le pire de tout : faire passer ça pour du romantisme idyllique. Qu'y a-t-il de romantique à être en pyjama la gueule défaite en face d'un café et d'un mec qui part au boulot ? Faudra qu'on m'explique le principe.
Non je ne comprends pas celles qui mettent leur vie de côté, qui s'oublient, qui ne vivent plus qu'à moitié sous prétexte d'amour. Arrêtez de rêver un instant. Votre mec vous désirera pas moins si vous n'êtes pas là pour lui mettre les chaussons aux pieds. Parce que vous n'êtes qu'une carpette, un truc un peu fade sans cerveau, incapable de vous remettre en question. Je ne peux plus entendre cette phrase "ce soir je sors, il n'est pas là, j'en profite". Alors c'est ça ? Quand le chat n'est pas là, les souris dansent ? Et sinon elles restent assises bien sagement à fermer la bouche, écarter les cuisses ?
Et puis c'est drôle de voir ces mêmes nanas espérer un jour trouver un mec à leur identique. Autant devenir lesbiennes tout de suite les cocottes !
Et quand le mec se tire - qui resterait plus de 6 mois avec une jolie carpette sans cervelle ? -, il ne reste rien que des déchets pas beaux à voir. Et ça nous fait de la dépression, et ça prend des cachets, et ça pleure, ça pleure, ça pleure. Et moi je me marre ! Oh oui je me marre ! On récolte ce que l'on s'aime...
Ce qui est amusant ensuite c'est lorsque j'entends cette autre phrase "mais toi tu n'es pas une fille". Ah oui et je suis quoi ? Un garçon sans bite et avec des seins ? Non, je suis juste une fille avec un cerveau qui n'a pas envie d'être annihilé d'amour dégoûlinant. Je ne veux plus me justifier. Je n'ai pas à me justifier. Vous me direz, vous non plus, elles non plus. Simplement, sachez que je ne supporte plus, je ne ferai plus d'effort.
Sinon, tout va bien, ça plane pour moi ! Je ne suis pas sûre de pouvoir en dire autant de vous...